Adil Hermach après l'agression des supporters de Nîmes : « Je n'ai pas envie de parler du résultat, je m'en tape »

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Si le Nîmes Olympique s’est incliné 3-2 sur la pelouse de la Berrichonne de Châteauroux ce vendredi, la rencontre de la 18ème journée du National a surtout été marquée par l’irruption d’individus cagoulés au sein du parcage visiteurs  s'en sont violemment pris aux supporters nîmois. L’entraîneur des Crocos Adil Hermarch a réagi sur ces inqualifiables actes en après-match.

« Malheureusement, les incidents qui ont eu lieu prennent le dessus sur la déception que j'avais du match. Je suis inconsolable en voyant qu'il arrive des choses comme ça pour du foot en 2025. Il y a eu une véritable agression. Après cet incident, c'est dur de parler de football. Je suis parti les voir. J'étais très dur avec eux hier, ils le sont aussi. Ils en ont le droit. J'ai trois personnes de ma famille qui ont fait le déplacement et qui voulaient aller avec eux dans la tribune. Ça aurait pu être ma famille, mais c'est tout comme. Les Gladiators, ça me fait de la peine pour eux. En ne gagnant pas le match, on leur inflige une (nouvelle) sanction. Qu'il n'y ait pas un peu plus de sécurité dans un stade de foot, c'est une question que je me pose. C'est un acte qui ne donne pas une bonne image du foot. Je n'ai pas envie de parler du résultat, je m'en tape !

On a perdu, on est très moyens en ce moment. On sait que ça va être dur. En marquant le premier but, on fait le plus dur. Il ne faut pas incriminer Simon, même s'il les remet dans le match. C'est un jeune gardien qui va apprendre et qui va nous aider à nous sauver. C'est pardonné et oublié. Au pire des moments, ils reviennent à 1-1. En début de deuxième mi-temps, on se fait un peu marcher dessus, un mal récurrent ces derniers temps. On rate la balle du 3-2. Après, le jeu est ouvert et ils marquent le troisième but, que je n'ai pas vu et que je n'ai pas envie de voir. C'est une soirée cauchemardesque pour nous. »

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