Pays-Bas, Autriche, Pologne… Quelle dynamique pour les adversaires des Bleus avant l'Euro ?

La trêve internationale de mars, achevée mardi 26 mars, sonnait comme la dernière grande répétition avant l'Euro de football (11 juin - 11 juillet). Si le bilan des Bleus sur ce rassemblement n'est pas très encourageant, celui de leurs adversaires en Allemagne l'est beaucoup plus. Notamment celui de la surprenante Autriche, qui a giflé la Turquie (6-1).

Dans le football international, mars ressemble rarement à juin. Les plus grands joueurs sont, consciemment ou non, plus focalisés sur les échéances en club que sur des matches amicaux qui ne disent pas forcément grand-chose du visage qu'affichera la sélection lors de la grande compétition estivale. Il n'empêche, quelques renseignements sont à tirer de ce dernier rassemblement, un peu moins de trois mois avant la cérémonie d'ouverture de l'Euro de football en Allemagne (11 juin - 11 juillet).

Chez les Bleus, rares sont ceux qui ont marqué des points, même si Youssouf Fofana et Randal Kolo Muani ont rayonné face au Chili (3-2), après la déception de la défaite face à l'Allemagne (0-2). Dans le même temps, le staff de Didier Deschamps avait un œil aux quatre coins de l'Europe, pour surveiller les prestations des Pays-Bas, de l'Autriche et de la Pologne, les trois adversaires que retrouveront les Français lors de la phase de poules.

Les Pays-Bas, un rassemblement en demi-teinte

Où placer les Bataves dans la hiérarchie du football européen ? La question se posait déjà lors du Mondial 2022, et persiste à l'issue de ce rassemblement de mars. Les Pays-Bas dégagent l'image d'une nation forte avec les faibles, et faible avec les fortes. Virgil van Dijk et ses partenaires ont commencé par donner une leçon à une équipe d'Écosse (4-0) en confiance après avoir joliment gagné sa place pour l'Euro dans un groupe avec l'Espagne et la Norvège d'Erling Haaland.

Mardi, ils ont chuté face à une Mannschaft (2-1) encore convalescente mais qui, pour le coup, a sans doute été la plus impressionnante du continent européen sur cette trêve. Une défaite méritée au regard du scénario. Les Oranje ont par ailleurs encaissé leurs deux buts sur coups de pied arrêtés, malgré un vivier impressionnant dans le secteur défensif (van Dijk, De Ligt, Aké…).

L'Autriche en démonstration

Et si c'était la surprise de cet Euro ? Il est évidemment beaucoup trop tôt pour le dire, mais les deux matches de préparation ont gonflé de certitudes la sélection autrichienne. Le milieu offensif de Leipzig Christoph Baumgartner s'est fendu d'une séquence qui a fait le tour du monde, en inscrivant un but de soliste après seulement six secondes, sur le coup d'envoi, lors du succès face à la Slovaquie (0-2).

Il a de nouveau trouvé le chemin des filets lors de la démonstration des siens face à la Turquie (6-1), une nation d'un calibre autrement supérieur aux Slovaques. C'est d'autant plus encourageant pour les joueurs de l'ancien coach de Manchester United Ralf Rangnick que le technicien était privé de David Alaba et Marko Arnautovic, deux de ses cadres.

La Pologne arrache son ticket aux tirs au but

C'était l'autre enjeu du mois de mars, car l'équipe de France ne connaissait pas encore l'identité de son troisième adversaire en poules. Favorite, la Pologne a assumé son rang, en écartant facilement l'Estonie (5-1), avant d'arracher sa qualification aux tirs au but face au pays de Galles (0-0, 5-4). Mais le visage proposé par les coéquipiers de Robert Lewandowski, malgré quelques joueurs talentueux pour accompagner le Barcelonais (le Napolitain Zielinski, le Lensois Frankowski…) n'incite pas vraiment à la crainte pour les Bleus.

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La dernière confrontation entre les deux sélections avait logiquement tourné Lire la suite Ouest France

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