Milan 1-2 Inter, les Nerazzurri champions de Serie A

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La victoire 2 buts à 1 sur l'AC Milan, avec des buts d'Acerbi et de Thuram, offre à l'Inter le 20e Scudetto de son histoire ! Un triomphe historique et mérité : l'Inter coud la deuxième étoile sur sa poitrine Un immense drapeau de la Nerazzurra flotte sur la pelouse de San Siro. Il est grand et comporte deux étoiles d'or. Au centre, un tricolore. Le chiffre est 20. Les joueurs de l'Inter, ce groupe fantastique, ce groupe en mouvement, courent sous les supporters, dans un stade qui se vide parce que les hôtes doivent laisser de l'espace pour la célébration. Federico Dimarco monte dans le but avec le capitaine, Lautaro Martinez. Ils dansent, avec une voix qui domine tout. Le derby vient de se terminer et sous la pluie milanaise, les maillots des Nerazzurri remplissent le terrain, l'illuminent. L'Inter est champion d'Italie, pour la vingtième fois. Il est champion dans le stade de la ville, dans un derby à l'extérieur, le énième remporté. Dominé pendant de longues périodes, combattu. Gagné, comme toujours. Il y a les signatures d'Acerbi et de Thuram sur le dernier acte de cette course folle. Après 33 journées, le club compte 86 points au classement, soit 17 de plus que son poursuivant immédiat, l'AC Milan. Simone Inzaghi, leader unique d'un groupe fantastique, créateur de succès à répétition. Il a concocté la recette parfaite, une équipe pratiquement sans faille qui a dominé, avec des chiffres fous. Le Scudetto est arrivé, comme on l'a dit, au terme d'un derby difficile, longtemps dominé, puis sali par un final plein de tension avec trois expulsions (Dumfries, Hernandez, Calabria). Sommer et ses arrêts, Pavard imbattable, Barella omniprésent. Et puis Thuram, imprenable, rapide, létal. La victoire n'a jamais été remise en cause, à l'exception de dernières minutes un peu aléatoires et hystériques, mais douces pour tout le peuple de l'Inter. Qui a fait la fête, sans discontinuer. LE MATCH Un grondement assourdissant, sous une pluie incessante, à l'intérieur d'un lundi d'avril déguisé en nuit d'hiver. Il fait froid, très froid, mais on ne le sent pas. Le sang qui coule dans les veines de toutes les personnes présentes est en ébullition, contribuant à créer une atmosphère incandescente. Il n'y a pas de temps à perdre : le derby milanais réchauffe tout le monde. D'un côté, les Nerazzurri prêts à faire le dernier pas vers le but tant rêvé, tant espéré. D'autre part, l'envie de mettre en pause une fête qui veut commencer, et non pas finir. C'est parti pour un derby qui risque d'être historique. L'Inter : Magnifique, géométrique, rampant. Touches et conduites, espaces gagnés, courses élégantes. Thuram dans la profondeur, Bastoni qui flanche. Tout le répertoire, toutes les belles choses qui ont habitué les supporters Nerazzurri. Milan attend, prêt à repartir. A la 18ème minute, les supporters Nerazzurri sursautent : le corner de Dimarco, dégagé par Pavard, arrive sur la tête d'Acerbi. Le coup de tête est précis, la course effrénée vers les supporters fous de joie certifie le 1-0. Un but bien mérité, mais qui n'a malheureusement pas été suivi tout de suite d'un second. L'Inter a tenté avec férocité, mais Lautaro n'a pas réussi à doubler la mise à bout portant. Les occasions milanaises sont venues de Leao, déployé en avant-centre : Sommer était vigilant et bénéficiait en plus de la couverture d'un Pavard de classe mondiale. Super Benji, comme tous les joueurs des Nerazzurri, est électrique au bon moment. La frappe du pied droit de Thuram embrasse le poteau d'un plat qui aurait dû être un but : toujours 1-0, malheureusement. La fin de la mi-temps est très ouverte : on joue face à face, zone par zone. Sommer fait un arrêt prodigieux sur Calabria, de l'autre côté Maignan dit non à Mkhitaryan. Tout peut arriver, la contre-attaque de Dimarco n'aboutit pas à la fin du temps réglementaire. Quel match ! Qui marque, Marcus Thuram ? C'est impossible. Il vole, du début à la fin. Il contrôle les ballons et sprinte, s'échappe, élimine. A la quatrième minute de la seconde mi-temps, il revient et frappe du pied droit, un tir rasant qui surprend Maignan et porte le score à 2-0. Délire, sous la courbe des supporters Nerazzurri. L'Inter fou, le Milan sans idées. L'atmosphère s'échauffe : le nuage de fumée des fumigènes s'abat sur la pelouse du Meazza dans un match qui se salit. Moins de spectacle, plus de combat. Sommer est l'homme de la soirée : il repousse le tir d'Hernandez, tient les Rossoneri à distance. L'Inter a moins accéléré, Milan a plutôt joué toutes ses cartes offensives et est passé à l'attaque. Comment ? Furieusement, voire au petit bonheur la chance, mais parfois avec de bons résultats. Sommer est encore super sur Gabbia, il ne peut rien sur Tomori qui, à 10 minutes de la fin du match, réduit le score. On lutte, il n'y a rien d'autre à faire. On souffre, la ligne d'arrivée est proche. Il faut de la force et des nerfs. Ceux de Pavard, monstrueux dans ses tacles, par exemple. Le match explose à la 90e minute. La forte tension débouche sur trois cartons rouges : d'abord Dumfries et Theo Hernandez, expulsés pour une vive altercation au milieu de terrain. Puis Calabria, exclu pour un coup au visage de Frattesi. De la tension, des ballons très disputés, des corners à défendre. Le cœur de l'équipe d'Inzaghi est infini, mouvant. Personne ne s'énerve : le but est là, il arrive après huit minutes de temps additionnel. Colombo siffle, l'Inter est champion d'Italie. Siamo noi. MILAN-INTER 1-2 Buteurs : 18' Acerbi (I), 49' Thuram (I), 80' Tomori (M) MILAN (4-2-3-1): 16 Maignan; 2 Calabria, 46 Gabbia, 23 Tomori, 19 Hernandez; 14 Reijnders (9 Giroud 53'), 7 Adli (4 Bennacer 68'); 80 Musah (17 Okafor 77'), 8 Loftus-Cheek (21 Chukwueze 68'), 11 Pulisic; 10 Leao. Remplaçants : 57 Sportiello, 69 Nava, 15 Jovic, 30 Caldara, 38 Terracciano, 42 Florenzi. Coach : Stefano Pioli. INTER (3-5-2): 1 Sommer; 28 Pavard, 15 Acerbi, 95 Bastoni (6 De Vrij 88'); 36 Darmian (2 Dumfries 84'), 23 Barella (16 Frattesi 77'), 20 Calhanoglu (21 Asllani 84'), 22 Mkhitaryan, 32 Dimarco (30 Carlos Augusto 77'); 9 Thuram, 10 Lautaro. Remplaçants : 12 Di Gennaro, 77 Audero, 5 Sensi, 7 Cuadrado, 8 Arnautovic, 14 Klaassen, 17 Buchanan, 31 Bisseck, 70 Sanchez. Coach : Simone Inzaghi . Avertis : Barella (I), Lautaro (I), Hernandez (M), Gabbia (M), Tomori (M) Expulsés : Dumfries (I), Hernandez (M), Calabria (M) Note: avertissement Simone Inzaghi (I) Temps additionnel : 1' - 8'. Arbitre: Colombo. Assistants : Meli, Alassio. Quatrième arbitre : Massa. VAR : Marini. Assistant VAR : Mariani. ®Zanetti63 - Internazionale.fr

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