Stade Rennais. Ce qu'il faut retenir du point presse de Julien Stéphan avant Nantes

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Julien Stéphan était présent en conférence de presse ce jeudi 18 avril. L'occasion pour l'entraîneur du Stade Rennais de revenir sur l'enchaînement de contre-performances des Rouge et Noir à deux jours de la 30ᵉ journée de Ligue 1 et du derby contre le FC Nantes (samedi, 17 h à la Beaujoire).

L'entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan, s'est montré inquiet, mais pas résigné deux jours avant d'affronter le rival nantais à l'extérieur pour le compte de la 30ᵉ journée de Ligue 1 (samedi, 17 h à Nantes). Alors que les Rouge et Noir devront faire sans le soutien du RCK qui boycottera le déplacement à la Beaujoire, le technicien breton est revenu sur les récentes défaites rennaises, sur l'importance de remporter le derby et sur le retour au travail pour faire face à la crise de confiance.

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Le derby comme dernier joker

Le discours de Julien Stéphan s'est beaucoup appuyé sur le terme de « bagarre ». Derby oblige, le technicien breton veut retrouver la combativité de ses joueurs face aux canaris samedi. « On n'est pas dans le temps de la peur, mais dans celui de la bagarre. On compte se battre jusqu'à la fin et il faudra trouver des solutions pour les aider les joueurs à rebondir ». L'accumulation de défaites rennaises à Paris (1-0) en Coupe de France, à Strasbourg (2-0), à Monaco (1-0) et contre Toulouse (2-1) en championnat, n'aura pas eu raison de son ambition. « On est dans un club dans lequel on se doit de se fixer des objectifs » affirme l'entraîneur de 43 ans qui a ajouté, « C'est un derby avec tout ce que ça implique comme valeurs et d'importance pour le club et le public. Il y a une nécessité d'être à la hauteur dans un stade chaud et contre un adversaire (Nantes) qui s'est requinqué sur ses derniers matchs ». En effet, les Rouge et Noir en méforme s'apprêtent à affronter une équipe nantaise qui reste sur deux victoires sur les trois derniers matchs, mais qui n'a plus gagné à domicile depuis le 2 décembre 2023 (1-0 contre l'OGC Nice).

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La fragilité mentale

Les Bretons se sont effondrés contre Toulouse à la maison lors de la dernière journée de Ligue 1. Julien Stéphan a donné son ressenti sur la rencontre avec plus de recul et a abordé la fragilité de ses joueurs dans les temps faibles. « Quand tu sors d'un match comme ça, il y a des journées difficiles. En revoyant le match, on se rend compte que jusqu'au but, c'était cohérent, on avait eu des situations favorables et on a réussi à ouvrir le score (19'' but de Désiré Doué), mais l'égalisation (22'' Cristian Casseres) a eu un impact sur la dynamique mentale de l'équipe ». Déterminé, le technicien veut pousser son groupe à « se réfugier dans le travail » pour résoudre la crise de confiance au Stade Rennais, mais il a tout de même avoué qu'il « n'avait pas trop perçu cette fragilité ». 

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Proposer du changement sans marge de manœuvre

Pour Julien Stéphan, il est important de proposer du changement, mais il s'est montré conscient de l'étroitesse de sa marge de manœuvre. « Quand tu es entraîneur, tu as deux moyens d'action : soit tu joues sur ton système, soit sur le choix de tes joueurs. J'ai peu d'options, mais je peux quand même bouger un petit peu. Il ne faut pas rester les deux pieds dans le même sabot, il faut tenter ». Un petit peu à court de solutions sur le terrain et dans le roulement de son effectif, Julien Stéphan a rappelé les bonnes performances de ce même groupe de joueurs et la réussite de ses méthodes il y a quelques mois. « On peut me faire des reproches, c'est sûr, comme ne pas avoir assez haussé le ton. Mais, je tiens à rappeler que c'était le même entraîneur et les mêmes joueurs qui, il y a trois mois, gagnaient huit matchs d'affilée (entre la victoire 1-3 à Clermont en décembre et la victoire et la victoire au Havre 0-1 en février) ». De bonnes performances qui semblent loin aujourd'hui.<...

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