Ligue 2 - Angers Sco. Justin Kalumba de nouveau titulaire : « J'aime ce sport et ça me manquait… »

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Angers Sco va boucler sa semaine à trois matches de Ligue 2, ce samedi 27 avril au Paris FC. À deux jours d'une rencontre de plus qui peut rapprocher la formation d'Alexandre Dujeux vers son objectif de montée, Justin Kalumba s'est présenté à la presse ce jeudi 25 avril. De retour dans le groupe depuis un mois et demi, titulaire sur les trois dernières rencontres, le milieu de terrain a raconté sa longue période sans jouer. Et les enseignements qu'il en a tirés.

Depuis le déplacement d'Angers Sco à Grenoble, le 13 avril dernier, Justin Kalumba est titulaire dans l'équipe noire et blanche.

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Un retour déjà amorcé un mois plus tôt lorsqu'il avait réintégré le groupe pour la venue d'Amiens. Puis face à Concarneau et contre Laval.

Auteur de deux passes décisives sur cette séquence, le petit milieu de terrain incarne ces joueurs sur lesquels Alexandre Dujeux veut aussi s'appuyer pour la fin de la saison.

Celle-ci fait étape, samedi 27 avril, au Paris FC où Angers Sco devra une nouvelle fois batailler pour conserver sa place de potentiel promu.

En conférence de presse, Justin Kalumba est revenu sur cette longue période loin du groupe, loin du Sco et même loin du foot.

Justin, comment vivez-vous ce retour dans l'équipe et, de surcroît, dans le onze ?

Ça fait du bien parce que, dans un premier temps, j'aime ce sport et ça me manquait. La compétition, l'adversité : je n'avais plus ça depuis pas mal de temps. Aujourd'hui, le coach m'a donné ma chance. En commençant par des entrées qui ont été plutôt correctes. Maintenant, je suis titulaire depuis trois matches : je suis content, d'autant que nous sommes sur une bonne dynamique.

Par quels sentiments êtes-vous passé au cours de cette demi-saison sans jouer ?

Cette période m'a beaucoup appris. Car elle m'a fait comprendre que tout ne se passe pas comme tu le veux au moment présent. Et ça, ça arrive. J'ai compris que ton temps vient quand le coach estime que tu es au niveau. Pour ça, il a été très bien avec moi. Il sait dire quand c'est bien et quand ce n'est pas bien. Il fonctionne au mérite. Me remettre dans le groupe, c'est une récompense. Je n'ai donc pas mal vécu cette période : c'était davantage un apprentissage. Je ne suis encore qu'au début de la carrière : ce n'est pas le moment de se soucier si je joue ou si je ne joue pas. Il y a des hauts et des bas dans le foot.

Comment avez-vous fait pour compenser ce manque ?

Déjà en prenant un maximum de plaisir à l'entraînement. Sans savoir si, le week-end, j'allais être dans le groupe ou pas. J'ai aussi fait des matches en réserve. C'était la Ligue 2 qui me manquait. Alors j'ai pris sur moi. Et j'ai accepté les reproches pour avancer et ne plus refaire les mêmes erreurs. À un moment donné, j'étais sûr d'être récompensé.

« J'étais conscient de ne pas faire les choses comme il le fallait »

Quelles erreurs avez-vous commises ?

Peut-être un manque d'envie, parfois. J'étais jeune, je voyais que je n'étais plus dans le groupe, je revenais aussi d'une longue blessure et je sortais d'une saison plutôt bonne. C'était aussi la première fois que je rentrais dans un groupe pro. Le fait de passer de titulaire à plus dans le groupe est sans doute ça qui a fait que je me suis posé pas mal de questions. J'ai digéré ça. Et j'ai compris que ça faisait partie des exigences du monde pro. Tu te blesses, il y a des joueurs qui sont là, aptes, qui jouent. Et quand tu reviens, il faut gagner sa place. C'est la concurrence.

Avez-vous eu du mal à entendre les reproches de votre coach ?

J'étais conscient de ne pas faire les choses comme il le fallait. Mais, je savais que ça faisait partie du processus. Après une blessure, c'est dur de t'intégrer à nouveau. En plus, l'équipe était dans une très bonne dynamique. Et le coach n'avait pas à changer une équipe qui gagne. C'était à moi de montrer que s'il y avait des pépins de certains, il n'avait pas à hésiter à me remettre dans le groupe. Je devais être prêt à tout moment.

Avez-vous eu espéré, secrètement, une contre-performance pour vous permettre de revenir ?

Non. Je ne souhaitais pas le malheur des autres. Mais je savais que ma chance allait arriver un jour ou l'autre. Tous les joueurs ne peuvent pas faire 38 journées. La porte peut s'ouvrir n'importe quand. C'est là qu'on parle de mental, de la confiance en soi et ses qualités. Tout joueur qui est bon a sa chance. Il faut la saisir et être là au bon moment.

Le coach a aussi évoqué que votre été a été compliqué après votr...

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