Ligue 2. SM Caen - Laval : trois raisons de suivre la rencontre

03/05/2024 16:03

Tous les deux en ballottage défavorable dans la bataille pour le top 5, synonyme de playoffs d'accession, le SM Caen et Laval s'affrontent ce vendredi 3 mai (20 h) au stade Michel-d'Ornano. Voici trois bonnes raisons de suivre la rencontre, en direct commenté, sur le site de Ouest-France.

Le SM Caen reçoit le Stade lavallois ce vendredi 3 mai à 20 h. Voici trois bonnes raisons de suivre la rencontre.

Des retrouvailles synonymes de revanche

Rappelez-vous, c'était le 2 septembre. Le SM Caen de Jean-Marc Furlan se déplaçait sur la pelouse de Laval avec le statut de leader de la Ligue 2, grâce à son début de saison parfait (4 victoires en 4 matches, 9 buts marqués, 0 encaissé). Après 77 minutes d'un piètre spectacle côté caennais, Ali Abdi était venu coller un coup franc sous la barre de Samassa. On se disait alors que rien ne pourrait arriver à Malherbe dans cette saison où tout semblait lui sourire.

Sauf qu'en l'espace de trois minutes, entre la 92^e et la 95^e, les Tango avaient renversé la rencontre, grâce à un coup franc de Vargas dévié par la tête d'Abdi puis un penalty de Tchokounté concédé par Ntim (2-1). Deux coups du sort. « On a joué contre une équipe regroupée derrière en première mi-temps, qui a montré qu'elle était capable de jouer en deuxième. Ce n'est pas le football que j'apprécie le plus, mais aujourd'hui, ils gagnent. Ça fait 15 ans qu'on vient ici, ça fait 15 ans que c'est la même chose, des matches galère. Notre rencontre reste plus encourageante que la leur. On a joué, on a tenté des choses. Eux, beaucoup moins. Mais c'est comme ça, c'est le football. Dans le foot actuel, ça paye », pestait Mathias Autret à la fin du match.

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« J'ai senti que ça avait fait chi** tout le monde d'avoir pris ces deux buts improbables. On était à cinq minutes de faire un cinq sur cinq sans prendre de but. On était tellement dans cette envie de pousser la série le plus loin possible qu'on a pris un coup de massue. Mais je ne pensais pas vivre tout ce qu'on a vécu après, que ça allait être une telle galère », se rappelle aujourd'hui Romain Thomas. Le tube de l'été s'était donc rayé en terre mayennaise et la ritournelle d'automne a été bien moins entraînante. Dix matches sans victoire se sont ainsi succédé à la suite de cette première défaite de la saison. Ils ont entraîné le renvoi de Jean-Marc Furlan et la nomination de Nicolas Seube, sur le banc caennais, le 29 novembre.

« Laval nous a mis la tête dans l'eau, il y a donc une petite revanche à prendre », a lancé Romain Thomas avant les retrouvailles prévues ce vendredi soir.

Un match à la vie à la mort pour le top 5

Plus qu'une revanche, ce SM Caen - Laval est surtout un match primordial dans la lutte pour le top 5. Avant cette antépénultième journée de Ligue 2, Malherbe est huitième, à quatre points du cinquième (le Paris FC), et Laval est sixième, un point devant les Caennais. Malheur au vaincu, qui pourrait se retrouver définitivement décroché en fonction des résultats du PFC à Auxerre ce samedi (15 h) et de Rodez face à Annecy ce vendredi soir (20 h).

« Est-ce que ce sera la victoire ou les vacances ? Je n'aime pas ce dernier terme car on aura toujours un devoir de réussite et l'obligation de s'engager pleinement dans nos tâches. Les résultats feront qu'on sera dans la course ou non mais il restera ces données d'orgueil, de représentation du club et d'image qui sont ultra-importantes à mes yeux. Je préfère dire résultat ou objectif non atteint ce vendredi », a soufflé Nicolas Seube, le coach normand, en conférence de presse d'avant-match.

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« Le coach avait prévenu qu'il faudrait au minimum 60 points pour terminer dans le top 5. Il nous reste une possibilité de les atteindre, mais on n'a plus le temps de gamberger. La victoire est impérative face à Laval, a ajouté Romain Thomas, son capitaine. On va jouer une équipe qui, comme nous, veut rester en vie. Un match nul n'arrangera personne. Les deux formations vont forcément vouloir se livrer à un moment pour aller chercher les trois points. »

Voilà une belle promesse de spectacle !

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